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 Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours"

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2 participants
AuteurMessage
Charly

Charly


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Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours" Empty
MessageSujet: Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours"   Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours" Icon_minitimeLun 5 Jan - 14:55

Un simple partage. En émettant l'intention d'une résonance en votre sein.
Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours", chapitre XI, "Le compte".
Bon voyage !Wink


Citation :
Et voilà encore que ces paroles furent prononcées :

« Laisse- moi te conter une histoire….
Alors que l’homme dit ces mots, je crois apercevoir un léger halo se créer autour de lui. Ma colonne vertébrale est parcourue par une décharge électrique comme si mon corps était un arc dont la corde était ma vibrante colonne. Malgré la violence du ressenti, l’idée me vient que sans flèche ni cible, je ne sers pas grand dessein. Mais l’homme ne me donne pas le temps d’approfondir ma réflexion. Il se lève dans un élan et se met à prononcer des mots dans un langage que je ne comprends pas. Alors que j’écoute de plus en plus attentivement, j’entends l’homme entamer un décompte à haute voix. Je lève le regard des flammes du feu et je vois ses yeux former de rapides cercles derrière ses paupières fermées.
- … 4… 3… 2…1…
Un voile blanc parcourt mon visage, l’arc électrique réapparaît et je sombre dans une mer…
- En suspension. »
Ces mots parviennent à mon Esprit, mais je ne sais qui en est l’auteur. Moi ? En réalité je m’aperçois que ce ne sont pas tout à fait des mots mais plutôt des concepts. Et ceux-ci sont prononcés tantôt par ce qui me paraît être un enfant de 7 ans drôlement mature pour son age, tantôt par un vieillard mature ayant jeunesse du même enfant. La bouteille en plus, mais la fraîcheur en moins.

« - Multiplications des sens et encensement des multiples.
La voie reprend, je reconnais à présent celle de l’homme qui parle et dont je distingue le nom : Sahâna.
- Multiples.
Multiples Moi,
toi,
nous,
un’ ,
esprit. »
Il y a une pause. La voix devient de plus en plus neutre. Au centre. Je revois l’image de l’arc.
« - Essssspire.
Espiration inspirée dans l’Ex’’’’ pire. »
Le neutre de la voix ou le centre des concepts – qu’en sais-je ? - prend des formes, des couleurs. Je tombe.
«- Pire n’est plus là où mieux est seul.
Seul dans le sens.
Seul dans le sens.
Unique sans issue. »
Au centre, un mouvement a eu lieu.
« - Issu d’un autre Mon…Mon ?
- Monde. »
Une dualité a pris forme. Son enveloppe, que je ressens maternelle et amusée, explique :
« - De l’Un vint de l’autre et…
Deux vi Zion. Et Zion dit mouvement.
Et mouvement fit l’es sences.
Trois.
Ciel insuffla le vent de sa voile. Et l’envol le pris.
Quatre.
Il le prie de Jouer. Jouer à un jeu.
Un, Je.
Un je de sens :
Dans les règles on divisa.
Une part pour moi,
Une part pour toi.
Les parts partirent et deux vint
Et l’un devint multiple.
Choix était fait.
Mais dans ce fait, l’issue était dans l’un.
Et l’un, divisible par nature,
Contenant le contenu,
De la science de soi en fit le cinq.
Ils prirent place et s’un-spirèrent.
Remontant le courant,
Cessant la chute,
Arretant le temps,
Le créant de temps en temps,
Se ré-créant dans l’uns’
Temps,
Qui de l’Ex-istance fit science,
Qui d’existence fit sienne.

Ils revinrent à six vers le trois,
Inversant ce qui n’avait jamais été qu’un verset.

C’est en voyant ce La qu’ils Réalisèrent
La boucle qui ne mène,
Qui nous, Ames,
Nous amène,
Sans jamais en sortir,
Sans jamais y entrer,
Au seuil de sa limite illimitée.

Neuf de cette peau,
Dans le corps s’un karma.

En scène, enceinte,
Mère, Terre !
A babord acosta.
Fils né et vent souffla,
De son âme d’animal,
Feu enflamma.

Le début contint la faim.
Mais par la suite la fin justifia l’émoi.

Et des mois devinrent années.
Sans que temps ne passe,
Par l’ouverture entrebaillée,
De la porte embrumée,
De Vie on se clama,
Mais des sens on se coupa.

On s’ex-clamera,
A qui veut l’entendre –mais QUI veut ?-,
Que :

« de Tout,
Cela,
Rien,
Et Né
Sont Un,
Seul,
Et M’Aime,
En Je. »


Je ressens à nouveau la vie du camp, l’odeur du sable chaud et sec et la présence du vieil homme qui se tient à mes côtés.
« - Le temps est proche, puisqu’il ne naît nulle part ailleurs,
Et d’espoir point besoin n’est,
Réconcilié, Je Suis. Et non « je serais ». »


Je hoche la tête en signe d’acquiescement. Je m’aperçois que c’est purement machinal, comme si j’avais compris quelque chose. Je dis « comme si » parce que je me demande en toute sincérité ce qui vient exactement de se passer. Ce qui vient de… Comment dire ? Passer ! Oui, ce qui vient de passer à travers cet homme et que j’ai réceptionné en pleine poire. Réception semblable à celle faite lorsque quelqu’un vous lance un gros ballon ou un vase en cristal alors que vous ne vous y attendez.

On ne comprend le sens de la mort que lorsque l’on a réellement compris celui de la vie dit-on…« Réconcilié, Je Suis. Et non je serai » a-t-il tranché.

Le vieil homme du désert nommé Sâhana porte un foulard blanc qui cache le bas de son visage. Et de la partie haute, je n’en perçois que les deux flammes qui brillent dans ses yeux profonds, à présent ouverts, reflétant les dernières braises du feu. Sa tête est surmontée d’un turban bien coiffé, du même blanc que son foulard, contrastant avec ses épais sourcils foncés.

Je me sens soudainement délivré de quelque chose. Comme un fardeau que je portais mais dont je viens de m’apercevoir de la parfaite inexistence. Rien n’a changé pourtant et je n’ai pas l’impression d’avoir fait un bon prodigieux dans ma compréhension du monde. Je n’ai pas non plus l’impression d’avoir retenu quelques versets de la scène que le vieil homme a fait naître à mon esprit. Pourtant, il m’a parlé. Il m’a raconté une histoire que je connais.

J’éprouve le besoin d’aller me dégourdir les jambes. Je fixe Sâhana brièvement mais intensément dans les yeux et ferme mes paupières sans détourner mon regard en guise de faible merci. Je me lève et marche en direction de l’obscurité qui règne hors du campement. La nuit est froide et profonde et le léger mais curieux vent du désert me souffle au visage, amenant avec lui ses grains de sable. Le vent ne se déplace jamais seul semblerait-il. D’ailleurs, sinon, à quoi servirait-il ? Je porte mon regard loin sur l’horizon. La lune éclaire à elle seule de son mince croissant lumineux plus que toutes les torches que l’on pourrait allumer dans le cœur des hommes. Nous sommes bien petits. Je regarde les étoiles à côté de cette imposante masse. Nous sommes sans limites.

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Morgan




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MessageSujet: Re: Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours"   Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours" Icon_minitimeLun 5 Jan - 16:59

C'est beau et sans limite
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Extrait de "mon" journal de bord galactique "Des Contes à Rebours"
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