en voici un autre que j'ai traduit de ce site là: http://www.utopias.eu/paths/
un activiste a la base de nombreux mouvements:
http://www.thevacuumcleaner.co.uk/video.html
http://www.clownarmy.org/about/gallery.html
https://www.dailymotion.com/relevance/search/reclaim%2Bthe%2Bstreets/video/xjb4i_wra-reclaim-the-streets
collabore avec naomi Klein. Celle qui a ecrit le fameux bouquin "stratégie du Choc": https://www.dailymotion.com/relevance/search/strat%25C3%25A9gie%2Bdu%2Bchoc/video/x6l6o5_la-strategie-du-choc_news
Optimism Now or Nothing
je me décris souvent comme un « optimiste pathologique », quelque part cela voudrait dire que mon espoir est une maladie, quelque chose que je ne peux pas contrôler . mais c’est une maladie dont je suis fier, c’est ce qui m’a permis de croire que l’acte créatif de résistance et de construction d’archipels d’utopies ont un effet contre la machine suicidaire du capitalisme global. Ma pathologie est enracinée dans la croyance que l’histoire a commencé et s’est fabriquée à travers la désobéissance et que nous avons TOUS la capacité de désobéir dans tout les moments d’oppressions, de corruptions ou de collaborations avec le système, qui mes les vies la Vie après le profit. Mais ceci est alimenté par la peur que l’histoire de l’humanité sera déterminé par trop d’actes d’obéissance.
tout acte de désobéissance naît de et crée un moment d’optimisme et que dans ce moment réside l’espoir. Espoir non pas parce qu’on saura ce qu’il en résultera de l’acte mais parce que nous savons que sans action il n’y a pas de chance, comme l’as écrit André breton : « la rébellion est sa propre signification, complètement indépendante de la chance. Cela doit modifier le statut des affaires qui en donne naissance….c’est un pavé lancé dans le vent….. »
Je suis partagé entre deux points de vue sur cette notion d’espoir.
Le premier est de critiquer l’espoir comme l’auteur anarcho-primitivist Derek Jensen le fait dans son essai « au delà de l’espoir ».
le second est redéfinir l’espoir dans l’idée d’une critique culturelle que Rebecca Solnit fait dans son livre « espoir dans le noir- histoire non dites, possibilités sauvage »
Jensen écrit sur le fait d’abandonner son espoir parce que cela empêche notre agencement (?), cela nous fait nous projeter dans le futur et attendre que quelque chose se passe, ou alors on se donne d’autre bonnes raisons Dieu par exemple. Cela nous laisse attendre face au changement, état d’inaction. IL suggère que l’on devrait abandonner l’espoir, parce que lorsque l’on fait, on meurt- le social nous a construit mort, et quand on est mort le pouvoir mis en place ne peut plus nous atteindre, nous toucher. Lorsque l’on abandonne « l’espoir » on devient réellement libre, dit-il, on se retourne contre la peur qui nous est imposée et l’exploiteur des relations éclate parce que n’il y a plus rien a perdre nous devenons sauvage et libre lorsque l’espoir meurt.
« ils ne peuvent rien faire vu que nous somme déjà mort » disent les zapatistes et que c’est pour ça qu’on se bat pour la vie. De « leur espoir international » ils ont montré quelque chose que Rebecca Solnit a écrit : celui qui est petit, celui qui est sans pouvoir et le marginal sont ceux qui font que l histoire est inattendue ….
Lhistoire ne naît pas dans le fait d’attendre mais dans le fait de ne pas savoir ce qui va se passer Apres. L’espoir prend vie avec la nature inattendue de l’histoire.
La meilleure action d’espoir est d’agir dans le moment présent sans savoir ce qu’il sera après - juste une connaissance des possibilités.
L’espoir est dans le présent ; c’est ce que l’ont fait maintenant et après avec le Savoir des possibilités illimitées du futur incertain qu’il y a devant nous. Peut-être que c’est ce que Ernst Bloch appelle le Moment Utopique, moment où tout est fait et ou tout est possible
http://www.orionmagazine.org/index.php/articles/article/513)
Et peut-être que l’optimisme grandit mieux dans cette « zone » fertile du présent. Cela se développe lorsqu’on arrête de regarder le passé de manière nostalgique, référence aux mouvements qui ont eu du succès dans les années 60 70, ou les mouvements anti-capitalistes dans le tournant de ce siècle. Cela se développe lorsque l’on fait un pas en arrière de cette quantité de statistiques qui nous disent que l’on a déjà dévasté les limites écologiques et que nos modes de vie vont s’effondrer…
Cela prend vie quand on oublie les peurs du futur et que l’on commence à se souvenir de ses fabuleuses possibilités.
Ce dont on a besoin c’est d’un militantisme et peut-être que cela arrive quand on est capable d’accepter que dans le présent naît « le meilleurs de tout les mondes » (l’origine étymologique du monde optimiste), mais dans le futur que chaque chose est possible. Quand on accepte que ce moment du « pas encore fait » est le seul chemin possible, et que dans ce moment qui suit, peut y porter une possibilité d’un autre monde.
Et cela nous amène à fabriquer l’acte de création. Le militant optimiste est pessimiste sur le potentiel de représentation pour transformer le monde. La représentation prend simplement le passé et le gèle pour le futur.
L’art de la vie-affirmative fait l’effort de rejeter la représentation en faveur d’une transformation.
Pour le millitant optimiste, l’art (Alan Kaprow l’a dit) réside dans le fait de juste payer de l’ATTENTION. Et quand quelqu’un paye de l’attention de chaque moment avec pleine conscience et le contrôle de soi ( ex : philosophie du zazen : etre conscient de chaque geste que l’on fait dans le quotidien (la pleine conscience du présent mène au contrôle de soi) , alors émerge le meilleurs travail de l’art et les meilleures Connaissances de l’optimisme ( les actions sont alors réalisées avec cœur et amour-sincérité).
Comme l’a écrit l’unique anarcho-taoiste utopiste l’auteur Ursula Le Guin « de façon à pouvoir spéculer de manière sûre sur ce future inhabitable, peut-être que nous devrions faire autant pour trouver une crevice et retourner en arrière…avec toute notre propre conscience, nous avons un ridicule sens de l’endroit où nous vivons, de là où nous sommes ici maintenant » ( quelque part c’est parce que nous avons une peur de nous confronter à nous même - peur de la Mort. Cette fuite du présent se retranscrit dans le besoin de toujours faire quelque chose, se projeter dans le futur afin de combler le vide présent qui pèse…)
JJ
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Jeu 4 Déc - 23:31
en espérant que ca marche également chez vous! 
