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| La fin est proche ! (ou quand Gavroche médite sur la société et sur le monde) | |
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Invité Invité
| Sujet: La fin est proche ! (ou quand Gavroche médite sur la société et sur le monde) Mar 11 Nov - 3:23 | |
| La fin est proche ! Et y’a pas que le « Vieux monde » qui va y passer .
Si une chose aujourd'hui fais bien l'unanimité, d'un bout à l'autre de la planète et de haut en bas de la pyramide économique, c'est bien ce sentiment --immanent que « ça ne peut plus durer ». À la vitesse où va ce monde, il n'en a nécessairement plus pour longtemps. Fatalisme ? Pessimisme ? Réalisme ? Il n'y a rien à nommer ici, c'est une impression sourde qui transparaît de différentes façons et, ironiquement, depuis un bon moment. Les tribus autochtones du Nouveau Monde, du Nord comme au Sud, étaient nombreuses à avoir intégré dans leurs contes et légendes des indices de finalité, de destruction, d'aboutissement où leurs peuples seraient exterminés. Les Aztèques l'ont vu l'incarnation chez les Espagnols, le calendrier maya l'a calculé pour 2012, les Hopis prophétisaient une urne de cendres qui tomberaient du ciel. Et que dire de plus sur les monothéismes des fils d'Abraham ? Quel est donc ce jugement dernier qui se fait attendre, cette apocalypse qui ne brille que par son manque de ponctualité ? Combien de lecture de Nostradamus tentent encore de faire coller des signes abstrus sur une symbolique douteuse ? Combien d'études cherchent encore à donner des preuves et appuyer des théories sur la date de tombée du jour J. ?
En fin de compte, le Quand et le Comment n'importent peu. L'imaginaire est là, bien présent, nourri par un sentiment de mort qui s'acquiert déjà très jeune et ne s'efface jamais entièrement. Il reste présent mais mis en berne, enterré vif sous les préoccupations immédiates et futiles du quotidien. Or on le chatouille, voire il se trouve gavé par une désinformation sensationnaliste, une partie prenante du monde du spectacle qui, dans la magnificence d'une diversité soi-disant absolue, donne toute la place à un imaginaire sanglant, brutal, à une catharsis de violence exubérante et salvatrice.(...) On est en droit de croire que, sans cette échappatoire, en proie à la crudité de ses pulsions, l'humanité reviendrait aux cérémonies sacrificielles (on est aussi en droit de se demander si cela serait moralement déplorable. Qui peut prétendre porter un jugement sur la cruauté de la nature humaine, qui peut affirmer ne pas en être partie ?). En fait, après tant de fausses alertes, tant de promesses trahies, les prophètes se sont tus et réfugiés dans les « démarches artistiques ». Tout adolescent s'est déjà perdu en rêve dans un monde de ruines majestueuses, une ère post apocalyptique où tout est question de survie, où il faut s'organiser collectivement car seul le groupe est assez fort, et où la seule loi qui tienne, est, justement, celle du plus fort. Or pourquoi un tel imaginaire ? Pourquoi rêver d'un monde de contrées désertiques inhospitalières, de champs de ruines piégées et de villes ou les HLM seraient autant de forteresses carcérales pour des tribus sauvages ? Tout simplement parce qu'il en va ainsi, parce que c'est l'état véritable des choses en latence, c'est le vrai visage de ce monde d'aujourd'hui, sous cet emballage bio-équitable à la date de péremption incertaine.
On se plaît à rêver à une barbarie assumée, un recul du mensonge social, un rapport direct entre les étrangers, entre individus et communautés et l'émergence de modes d'interaction de base, loin des sous-entendus et des intérêts pécuniers.""" Les relations que nous connaissons sont tenues par une mathématique subtile. Depuis que les entreprises corporatives sont devenues , aux yeux de la Justice, des « personnes morales », la situation en est devenue surréaliste. La question qui se pose depuis est l'écho terrifiant de celle qui s'est déjà posée pendant des millénaires : quelle relation peut-on avoir avec les immortels ?
Certes, une entreprise peut mourir, elle peut faire faillite ou être éjectée du marché. Cependant certaines, les plus puissantes, perdurent, appuyées sur des capitaux bien installés, elles sont multiformes, ingénieusement ramifiées et elle tracent, sous la forme d'intérêts, d'actions et de dividendes, une trame de régénérescence à travers un cycle d'identités, de lieux et d'individus aux implications diverses. Les relations intéressées se basent ainsi sur des calculs de tant de profits partagés pour telle période de temps et servent de tremplin à d'éventuels profits supérieurs. « Après moi le déluge. » Cette peur du manque, cette psychose de finalité, d'où vient-elle ? Faute d'avoir vu la mort face à face pour comprendre ? Faut-il être rescapé d'un camp de concentration ? Faut-il avoir connu une grande guerre ? N'avoir pas reçu sa Playstation désirée à Noël ?
Délires écologiques" Al Gore... Green Peace et ce slogan: "it's not too late" Leroi-gourhan; le geste et la parole... capacités d'adaptation, autre espèce de sapiens pour survivre" Or quelle ampleur ? Quel frein possible, vraiment possible ? quelle mutation est envisageable en si peu de temps ? L'histoire de l'Île de Pâque... détruire tout l'écosystème pour se la pèter devant les Dieux...
Ce monde est vachement bien foutu. Toute cette planète est impressionnante de coordination, de causalité, de chaotique convergence. Ce monde a vécu et a éclot. Aujourd'hui, sans savoir depuis quand exactement ni pour encore combien de temps, il se meurt. - La première chose est de l'admettre... - La seconde est de ne pas s'y résigner. De la même façon que l'on ne s’est pas résigné à manger du foie de veau même si papa l'ordonnait, de la même façon que l'on ne paye pas le train même si les amandes s'additionnent, de la même façon que de coller notre bouche sur l'autre bouche, là en face, celle qui a de jolis yeux, peut faire palpiter notre coeur comme si c'était la première bouche que l'on goûtait, comme si c'était interdit. Ce monde est pourri, il pourrit d'autant plus à chaque fois qu'on le dit. À quelques part, dans les tréfonds viscéraux des bêtes traquées que nous sommes, nous nous sentons tous, nous le savons très bien. |
| | | cybfil
Nombre de messages : 97 Age : 61 Localisation : 47400 Vares .Fr Emploi/loisirs : observateur d'évènements Date d'inscription : 23/05/2008
| Sujet: Re: La fin est proche ! (ou quand Gavroche médite sur la société et sur le monde) Mer 12 Nov - 10:25 | |
| .......Le "quand" n'existe pas !! perso c'est: "ici et maintenant"....salut fil. | |
| | | Charly
Nombre de messages : 105 Age : 41 Localisation : Bordeaux Emploi/loisirs : Vivre Date d'inscription : 21/12/2008
| Sujet: Re: La fin est proche ! (ou quand Gavroche médite sur la société et sur le monde) Lun 22 Déc - 1:56 | |
| Le perso n'existe pas, c'est : moi-toi-nous-un-tout-uni-vers-elle Ici et Maintenant Merci à vous deux ! | |
| | | Anne-Marie Béneix
Nombre de messages : 50 Localisation : Corrèze Emploi/loisirs : rendre le monde libre et gratuit Date d'inscription : 08/06/2013
| Sujet: Re: La fin est proche ! (ou quand Gavroche médite sur la société et sur le monde) Dim 24 Nov - 0:02 | |
| L'abolition de l'argent nous permettrait de revenir à une vraie réalité. La nature est toujours aussi belle et toujours prête à nous accueillir. J'accepte de vivre comme du temps de cromagnon pourvu que cesse cette violence liée au rêve de domination. Mais il nous faut aussi prendre conscience que l'exclusion a été le moteur de la politique. L'Homme (toujours lui) a voulu organiser et il a donc poser des barrières, des frontières, des catégories, des essences, des natures, des qualificatifs, etc. etc. toujours pour diviser. En fait il semble qu'il n'a fait confiance qu'à son égo oubliant qu'il pouvait être altruiste. C'est le moment de demander l'abolition de l'argent. Nous sauverions la planète et les vivants. Il y a un charmant petit livre qui a pour titre : le porte-monnaie, une société sans argent ? écrit par Jean-François Aupetitgendre. C'est une fable philosophique, une fiction politique que j'ai offert au notaire et au maire. D'ailleurs au maire je lui en ai offert 2 parce que j'aimerai qu'il y ait un exemplaire à la médiathèque (et que le nouveau règlement de la médiathèque interdit d'offrir) Ce monde est vraiment aveugle sur ce qui le motive ! Il croit être responsable mais en fait il est parfaitement inconscient sur ses actes, choix, motivations. | |
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