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que de l'amour

Vendredi dernier, l’Agence d’évaluation environnementale des Pays-Bas rendait public un rapport selon lequel la Chine était aujourd’hui le premier émetteur de dioxyde de carbone, devant les États-Unis.

Dans le cas de la Chine, l’industrialisation et le développement du pays impliquent une utilisation de plus en plus fréquente d’énergies fossiles (notamment du charbon), et une production de plus en plus importante de ciment, qui sont les deux premières sources de pollution au CO2.

Les chiffres sont éloquents : à cause de ses émanations de CO2 qui ont augmenté de 8% en 2007, la Chine a généré les deux tiers de la hausse de la pollution au dioxyde de carbone sur cette année.

A cette pollution, il faut aussi ajouter celle engendrée par les chinois qui tendent à calquer leur mode de vie sur celui des occidentaux (quand ils peuvent se le permettre).

Ils sont et seront de plus en plus nombreux à vouloir une voiture à la place de leur vélo, à vouloir voyager en avion, à consommer et à produire des déchets dès que leurs revenus s’élèveront.

Et il est difficile de savoir si la situation peut s’améliorer en Chine.

En effet, dans le cadre de l’organisation des JO de Pékin, la Chine a redoublé d’efforts pour que la pollution atmosphérique ne perturbe pas le bon déroulement des épreuves (délocalisations d’usines, tests de circulation alternée, restrictions d’utilisation du charbon…)

Ces actions sont un bon début, mais ce n’est qu’avec une politique réaliste et axée sur le long terme que la Chine quittera le peloton de tête des pays pollueurs.

En Grande-Bretagne et plus précisémment en Ecosse, pays où le golf est très apprécié.

Le projet fait beaucoup parler de lui pour plusieurs raisons.

En effet, si l’Ecosse accepte ce marché, elle pourrait être perçue par les investisseurs comme tournée vers le développement et dynamique économiquement. A l’inverse, si l’affaire ne se fait pas, les promoteurs pourraient se désinteresser du pays du whisky

D’un point de vue économique, l’opportunité serait intéressante, puisque sa construction pourrait créer des emplois et le prestigieux “green” attirerait des visiteurs dans la région.

Du point de vue écologique, c’est autre chose.
L’endroit choisi par l’entrepreneur est en grande partie couvert de dunes où vivent une faune et une flore fragiles, notamment des oiseaux rares. Ces espèces seraient menaceés si leur habitat venait à être modifié, sans parler des bouleversements et des pollutions que généreraient la création et l’entretien du complexe composé de 1.000 appartements, 500 maisons de standing et un hôtel cinq étoiles…

Le milliardaire qui se vante de vouloir construire “le plus beau golf du monde pour le peuple écossais” a déjà acheté (presque) tout le terrain.

Il appartient maintenant aux autorités écossaises de trancher.