Convergence des luttes, pour un EXODE URBAIN et le boycott de Babylone...
La beauté du monde dépend de ton regard, projet national en préparation. Pour faciliter la navigation et lire les nouveaux sujets, passer par le portail .Merci. amour, résistance, motivation, empathie et compassion pour le monde d'aujourd'hui et de demain.
Convergence des luttes, pour un EXODE URBAIN et le boycott de Babylone...
La beauté du monde dépend de ton regard, projet national en préparation. Pour faciliter la navigation et lire les nouveaux sujets, passer par le portail .Merci. amour, résistance, motivation, empathie et compassion pour le monde d'aujourd'hui et de demain.
Convergence des luttes, pour un EXODE URBAIN et le boycott de Babylone...
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Convergence des luttes, pour un EXODE URBAIN et le boycott de Babylone...

METTRE EN RELATION, ALTERNATIVE DE VIES, COORDONNER LES LUTTES par le biais de chaque anonyme et de son réseau. La réussite dépend de tous. Merci de nous faire savoir de quelle manière vous avez pris connaissance de ce site
 
Mobilisation coMobilisation co  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
49.99 € 109.99 €
Voir le deal

 

 « Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat »

Aller en bas 
AuteurMessage
avec-amour-et-paix

avec-amour-et-paix


Nombre de messages : 87
Age : 61
Localisation : montpellier
Emploi/loisirs : survivre
Date d'inscription : 23/05/2008

« Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat » Empty
MessageSujet: « Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat »   « Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat » Icon_minitimeDim 25 Mai - 8:57

PHILIPPE SÉGUIN - LE PREMIER PRÉSIDENT DE LA COUR DES COMPTES
« Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat »


Philippe Séguin.
Contraint, pour la première fois, du fait de la nouvelle procédure budgétaire (la LOLF), à faire valider les comptes de l'Etat par la Cour des comptes, le ministre délégué au Budget, Jean-François Copé, a raison de s'inquiéter du verdict des juges de la Rue Cambon : dans l'interview qu'il nous a accordée, le premier président de la haute juridiction, Philippe Séguin, indique en substance qu'une certification des comptes est loin d'être acquise. « L'étonnant, prévient-il, serait que, dès la première année, une certification soit possible sans la moindre réserve. » Et le premier président de la Cour des comptes rejette les demandes de compromis formulées par Jean-François Copé. Entre les deux hommes, qui étaient entendus hier sur ce sujet par les commissions des Finances des deux assemblées, le différend est patent. Le gouvernement a de bonnes raisons de craindre la décision de la Cour puisque l'Etat va devoir produire un bilan très déséquilibré, avec un passif d'environ 1.100 milliards d'euros et un actif de seulement 550 milliards d'euros. Une non-certification ou une certification avec de nombreuses réserves n'aurait guère de conséquences pratiques, mais elle entacherait sérieusement le bilan de la majorité en matière de finances publiques, d'autant qu'elle interviendra entre la présidentielle et les législatives.

Pour la première fois, fin mai 2007, la Cour des comptes va être amenée à valider les comptes de l'Etat, qui seront présentés avec un actif, un passif et une situation nette, négative en l'occurrence. Le ministre du Budget vous demande d'être compréhensif. A-t-il raison de s'inquiéter du verdict de la Cour ?
Je ne comprends pas très bien ces inquiétudes, si elles étaient avérées. Cela dit, la Cour n'a pas à être compréhensive. Elle se prononcera le moment venu sur des chiffres qui doivent eux-mêmes refléter au plus près la réalité de la situation de l'Etat. Il faut bien s'entendre en effet sur le rôle du certificateur. Son opinion ne saurait être négociée ni faire l'objet d'une sorte de consensus obligatoire. On a vu aux Etats-Unis, dans le secteur privé, où menait ce type de comportement. Quant aux chiffres, je ne peux vous dire aujourd'hui ce qu'ils seront. D'abord parce que les décisions prises pas la Cour, à venir, sont toujours collégiales, ce qui contribue, d'ailleurs, à leur force. D'autre part, parce que le processus normal pour tout certificateur, de discussions préalables avec le teneur de comptes - en l'occurrence le ministère des Finances et singulièrement la Direction générale de la comptabilité publique - se poursuit activement.

Craignez-vous, comme cela a été le cas lors de votre rapport sur l'exécution du budget 2005, d'être accusé de vous prêter à une opération politique ?
Ce n'est pas une crainte, c'est un pronostic ! Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat, d'autres à la dérive partisane. Nous sommes habitués. La Cour fait des constats et dit des vérités. Mais, très heureusement, l'opinion publique est, elle, légitimement convaincue de notre indépendance et de notre impartialité. Maintenant, je m'étonne de toute cette fébrilité. L'étonnant serait que, dès la première année, une certification soit possible sans la moindre réserve. Quant à l'étonnement qui pourra être suscité par le déséquilibre prévisible du bilan de l'Etat, la Cour ne manquera pas de prendre sa part à l'effort de pédagogie qui va s'imposer...

Mais, au Parlement aussi, des voix s'élèvent pour dire que la Cour ne peut pas à la fois certifier les comptes, les juger et auditer l'Etat. Ne faudrait-il pas redéfinir votre rôle ?
Il eût fallu y penser avant de nous confier la certification... Or le Parlement l'a fait - et je crois qu'il a eu raison. En réalité, qu'il s'agisse de juger les comptes, de contrôler l'action des administrations, d'évaluer leur efficacité ou de certifier la régularité des états financiers, nous n'avons qu'un seul métier : celui des comptes. Le Conseil constitutionnel a d'ailleurs reconnu l'unicité de ces missions dès 2001. Il y a, en outre, des correspondances et apports mutuels entre le travail de validation et celui d'audit. En fait, ce qui sous-tend tout cela, c'est le souhait de quelques-uns de rattacher la Cour au Parlement. Or, si je vois bien l'inconvénient qu'il y aurait à cette solution - celui de perdre notre indépendance, garante de l'impartialité de nos travaux -, je n'en vois pas l'intérêt, y compris pour le Parlement. Ce qui fait la force et l'utilité de la Cour des comptes, c'est précisément de se situer à équidistance de l'exécutif et du législatif, et d'être composée de magistrats indépendants qui pratiquent la collégialité et la contradiction. D'autant plus que nous avons aussi pour mission essentielle d'informer les citoyens, mission qui repose sur l'exigence de confiance. Lorsque nous publions un rapport, nous prenons le pays à témoin. Ce lien particulier serait naturellement brisé si notre indépendance devait être remise en cause.

Mais n'est-il pas sain de séparer, comme cela a été le cas dans la sphère économique privée, les fonctions de conseil des fonctions de certification ?
Pourquoi a-t-on fait cela dans le privé avec les lois de sécurité financière ? Parce qu'il y avait un risque de complaisance de la part du certificateur pour conserver ses fonctions de conseil. Pour nous, il n'y a aucun risque, car nous avons, si j'ose dire, une clientèle captive, qui, au demeurant, ne nous rémunère pas. Au surplus, je ne crois pas que nous ayons jamais été suspectés de complaisance.

Que pensez-vous des audits de modernisation de l'Etat pilotés par Bercy ?
Ce sont des audits internes menés par des services administratifs. Mais nous irons voir avec intérêt si les économies annoncées ont bien été réalisées.

Sur la prime pour l'emploi, avez-vous eu le sentiment d'être suivi dans le budget 2007 ?
Non, mais c'est une cause que nous ne lâcherons pas.

Au terme de sa première année d'application, la LOLF ne semble pas avoir révolutionné les pratiques budgétaires. Quel bilan en faites-vous ?
La LOLF est une construction. Tout ne peut pas être parfait la première année, d'un coup de baguette magique, d'autant que tout le dispositif d'information qui était prévu au départ n'est pas au rendez-vous. Mais, ce qui manque, surtout, c'est une volonté politique. La LOLF n'est pas vraiment prise en charge politiquement. On ne l'explique pas aux Français. Même les parlementaires n'ont pas tous vraiment vu le changement. Quant aux administrations, elles en voient d'abord les contraintes bureaucratiques. Il vaudrait mieux leur montrer ses avantages.

N'y aurait-il pas besoin de simplifier cette réforme budgétaire ?
Certainement.Par exemple, il y a beaucoup trop d'indicateurs de performance, 1.200, dont certains sont à la limite du risible ! Je me demande si la France n'est pas le seul pays au monde qui se soit évertué à imposer des indicateurs partout.

Avez-vous l'impression que le sujet de la dette publique est suffisamment pris en compte dans ce début de campagne électorale ?
Vous l'avez dit : elle n'en est qu'à son commencement.

PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-FRANCIS PÉCRESSE ET DOMINIQUE SEUX
Revenir en haut Aller en bas
http://politique-francais.forumsactifs.net/portal.htm
 
« Dès que nous pointerons la situation des finances publiques, certains vont crier à la faillite de l'Etat »
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Unissons-nous
» no sarkozy day 27 MARS
» Les vivants et nous

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Convergence des luttes, pour un EXODE URBAIN et le boycott de Babylone... ::  vivre autrement.  :: Diffusion d'infos, à partager !!!-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser